Initialement réservé aux ménages les plus modestes, le dispositif MaPrimeRénov’ a été ré-élargi aux ménages aisés, et étendu aux propriétaires bailleurs et copropriétés dans le cadre du plan de relance post-coronavirus. Les nouveaux bénéficiaires peuvent d’ores et déjà lancer des travaux et seront remboursés à compter du 1er janvier 2021. Pour connaître le montant de l’aide à laquelle vous pouvez prétendre, découvrez les nouveaux barèmes qui viennent d’être publiés.

La ministre du Logement Emmanuelle Wargon l’annonçait dimanche dernier, c’est désormais chose faite : le nouveau barème d’aides vient d’être publié ce lundi 5 octobre, et permet à tout ménage qui souhaite engager des travaux de rénovation énergétique de connaître le montant de l’aide à laquelle il peut prétendre en fonction de la localisation de son logement, de la composition du foyer, et de ses revenus, afin de lancer des travaux dès maintenant.

La demande d’aide pas à pas 

Concrètement, un ménage peut se référer à son revenu fiscal de référence sur son dernier avis d’imposition afin de connaître le montant des aides auxquelles il a le droit. Quatre catégories de revenus sont désormais distinguées grâce à un code couleurs : bleu pour les ménages les plus modestes, jaunes pour les modestes, violet pour les aisés, et rose pour les plus aisés. 

Parmi les autres paramètres pris en compte, la localisation du logement – avec un barème d’aides différent en Île-de-France car les travaux y sont plus chers -, et le nombre de personnes au sein du foyer.

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Barème d’aide en fonction du plafond de revenus et de la composition du foyer hors  Île-de-France

Une fois sa catégorie repérée, l’intéressé peut se référer au tableau approprié (bleu, jaune, violet ou rose), et connaître le montant de l’aide par travaux ou équipements. En fonction des revenus du ménage, la prise en charge peut aller de 40 % à 90 % du montant du devis. Ce tableau prend non seulement en compte le montant de l’aide liée à MaPrimeRénvov’, mais aussi une estimation de celle liée aux certificats d’économies d’énergie (CEE), qui peuvent être cumulées.

Sont notamment éligibles le changement ou l’installation d’une chaudière (à granulés, à bûches, à gaz très haute performance), d’une pompe à chaleur (air-eau, air-air, géothermique ou solarothermique), d’un chauffe-eau (solaire ou thermodynamique), d’un poêle (à granulés ou à bûches), d’une ventilation mécanique simple ou double flux, mais aussi l’isolation des combles perdus, des rampants et plafonds de combles, d’un plancher bas, des murs par l’intérieur et l’extérieur, ainsi que des fenêtres et parois vitrées.

La nouveauté ? Un bonus de 500 à 1 500 euros en cas de rénovation globale du logement (bouquet de travaux) et de la sortie du statut de passoire thermique (DPE présentant une étiquette F ou G).